ALERTE - Le tiers nord-ouest de la France s'apprête à affronter Qumeira. La nouvelle tempête hivernale va en effet servir dans pas moins de 36 départements dans la nuit de jeudi à vendredi. 35 départements de l'ouest et du nord ont été placés en alerte orange, et un rouge dans le Finistère, menacé de crues. Météo France met en garde contre les vents violents et les fortes précipitations et, pour les départements côtiers, les risques de "vagues submersions". La fin de la vigilance est prévue pour vendredi 13 heures.
Dans le détail.Sont concernées les régions Basse-Normandie, Haute-Normandie et Ile-de-France. Et les départements suivants : Charente-Maritime (17), Ille-et-Vilaine (35), Mayenne (53), Deux-Sèvres (79), Vienne (86), Côtes-d'Armor (22), Eure-et-Loir (28), Finistère (29), Indre-et-Loire (37), Loir-et-Cher (41), Loire-Atlantique (44), Loiret (45), Maine-et-Loire (49), Morbihan (56), Sarthe (72) et Vendée (85), les Ardennes (08), la Somme (80), l'Aisne (02), le Pas-de-Calais (62), le Nord (59), l'Oise (60) et la Marne (51). Soit un très large quart nord-ouest de la France.
Vent violent et fortes pluies en Bretagne :
Les pluies s'intensifient. Ce nouvel épisode tempétueux, avec des vents violents, de fortes précipitations sur des "sols déjà saturés" dans certains départements bretons et un phénomène de "vagues submersions" sur le littoral, doit forcir en cours de nuit et se poursuivre jusque vers 13 heures vendredi. "Ce n'est a priori pas la tempête du siècle mais elle peut faire des dégâts", a toutefois prévenu jeudi un prévisionniste de Météo France, Etienne Kapikian.
Tout comme les rafales de vent. Des rafales de vent à 90/110 km/h dans les terres et 120 km/h sur les côtes sont attendues par Météo-France. De fortes vagues et une élévation du niveau de la mer risquent aussi de submerger des parties du littoral, fragilisé par les coups de vent qui se succèdent depuis le mois de décembre. La tempête ne doit pas non plus laisser indemnes les Pyrénées-Atlantiques, où de rafales allant jusqu'à 190 km/h étaient redoutées à Iraty, en altitude.
Accès interdit à la ville de Morlaix. Présentée comme l'un des points les plus exposés face à ces nouvelles intempéries, Morlaix, petite ville encaissée de 15.500 habitants, dans le Finistère, était sur le pied de guerre jeudi soir. Face aux risques de débordement de ses deux cours d'eau, les commerçants ont barricadé leurs devantures à l'aide de sacs de sable et de planches en bois, et l'accès a la ville a été interdit aux automobiles. "La situation est assez urgente pour qu'on arrête la circulation", a estimé Agnès Le Brun, maire de la ville, lors d'une réunion de crise a la mairie, précisant que les véhicules pourraient toutefois quitter la cité.
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Pourquoi les tempêtes portent-elles des prénoms ?