La ville de Nice a été reconnue coupable vendredi d'un délit de "favoritisme" concernant l'octroi d'un contrat de conseiller artistique de l'Opéra et devra payer 8.000 euros d'amende, a-t-on appris de source judiciaire.
Le tribunal correctionnel de Nice a également examiné le degré d'implication d'une adjointe au maire et de deux responsables des services de la ville.
Ils ont tous été relaxés, tout comme Alain Lanceron, président de deux labels de disques chez EMI, qui avait obtenu le contrat de directeur artistique pour redonner du lustre à l'Opéra de Nice durant la saison 2010-2011.
"Il nous a obtenu des contrats de personnes de très grande qualité. C'est un grand carnet d'adresses", avait plaidé la députée (UMP) et adjointe au maire Muriel Marland-Militello devant le tribunal fin janvier. L'Opéra de Nice, en grand manque de notoriété, venait d'échouer dans une tentative de rapprochement avec l'Opéra de Monaco.