Les magistrats du tribunal de Nantes, siège et Parquet confondus, ont évoqué mercredi une "démarche démagogique" après les promesses de sanctions faites par les ministres de la Justice et de l'Intérieur à l'encontre du principal suspect Tony Meilhon. Dans une motion envoyée à l'AFP, adoptée à l'issue d'une "assemblée générale extraordinaire", les magistrats, se disant "déterminés à recourir à toutes formes d’action collective", affirment qu'ils "n’accepteront pas que (...) des magistrats ou fonctionnaires servent de boucs émissaires". "Même avec des moyens, la criminalité zéro n'existe pas", a expliqué pour sa part à l'AFP Jacky Coulon, juge d'instruction à Nantes et représentant local de l'USM (Union des syndicats de la magistrature).