La Cour de justice de la République a décidé d'ouvrir une enquête sur Christine Lagarde pour "complicité de détournement de biens publics et complicité de faux". La commission des requêtes a choisi une qualification plus élevée que celle demandée par le procureur général de la Cour de cassation, "abus d'autorité", passible de cinq ans de prison.
Le réquisitoire qui déclenchera les investigations sur la directrice générale du Fonds monétaire international sera pris "dans les prochains jours", a précisé le parquet général de la Cour de cassation.
Ces délits sont passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende.