Le ministère des Affaires étrangères s'est refusé lundi à commenter les informations sur une possible libération prochaine du journaliste français Roméo Langlois enlevé il y a quinze jours en Colombie par la guérilla des Farc.
"Nous sommes informés des dernières déclarations des Farc (mais) nous ne souhaitons pas les commenter car la discrétion est notre règle de conduite permanente", a répondu lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero, interrogé sur ces informations.
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont annoncé au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) "leur disposition à relâcher le journaliste français Roméo Langlois". "Les autorités françaises, à Paris comme à Bogota, sont pleinement mobilisées et en contact permanent avec les autorités colombiennes pour obtenir la libération de notre compatriote", s'est borné à ajouter le porte-parole.