Sur Europe 1, Christian Estrosi avait mis en garde, contre la possibilité d'accorder le droit de vote à des étrangers "qui haïssent la France", fustigeant la décision du Premier ministre d'ouvrir des discussions avec l'ensemble des partis politiques car c'était "un débat qui divise considérablement notre pays".
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Dans un communiqué, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples estime que ces propos "relèvent de la stigmatisation et qu'ils entretiennent l'idée que les étrangers, par définition, +haïssent la France, détestent la laïcité, refusent nos lois+". Pour le Mrap, le "droit de vote pour les étrangers résidents non communautaires ne se négocie pas. C'est une nécessité démocratique et sociale, et de plus, une promesse électorale qui doit s'appliquer au plus tôt, à l'instar de la majorité des autres pays européens.