Érosion. Cet hiver, les rafales de vent ont battu la côte aquitaine plusieurs semaines durant. Outre les nombreux dégâts matériels causés, l’Observatoire de la Côte Aquitaine a révélé des méfaits moins observables au premier coup d’œil. Après un diagnostic de terrain, les scientifiques ont constaté une forte érosion du littoral, "dépassant 10 mètres sur de nombreux sites". La conséquence du vent donc, mais aussi de la houle. Entre le 14 décembre et le 8 janvier, les rafales ont gonflé la mer, avec des vagues atteignant au moins 4 mètres 60% du temps. Une proportion rarement atteinte.
Plages moins résistantes. Aplanies, abaissées, les plages ont subi de plein fouet les assauts de l’océan. Menaçant directement plusieurs bâtiments, à Soulac-sur-Mer notamment où un club de surf et 78 logements restent à la merci d’un glissement de terrain. Le ministre de l’Environnement Philippe Martin, en visite sur le littoral mardi, a annoncé l’ouverture de crédits exceptionnels à hauteur de 2 millions d’euros pour réaliser les travaux d’urgence.
La tempête avait déjà causé des dégâts collatéraux - Des milliers d'oiseaux meurent à cause des tempêtes.