Dans rapport annuel dévoilé mercredi, la médiatrice de l'Éducation nationale s'inquiète pour la poursuite d'études des jeunes recalés aux concours de première année d'études de santé, qui peinent à se réorienter.
Depuis quinze ans, ce rapport attire l'attention sur plusieurs sujets générant de nombreuses réclamations. La dernière édition s'attache notamment à la situation d'étudiants "qui se voient refuser une réorientation demandée à l'issue de la première année commune des études de santé (PACES), qu'ils l'aient ou non redoublée voire triplée et fait ou non une année préparatoire dans un organisme de formation privé".
Mieux informer les futurs bacheliers. Cette "année d'études basée sur la sélection" est "peu valorisable en cas d'échec", souligne la médiatrice, citant des exemples d'étudiants ayant échoué et refusés ensuite à l'université, d'autant qu'ils cherchent à rebondir quand les autres étudiants se sont déjà inscrits.
Le rapport recommande de mieux informer les bacheliers "sur la réalité des études de médecine (la charge de travail, le contenu des études, la longueur des études, la sélection à tous les niveaux...), de prévoir une possibilité de réorientation avant le début de l'année universitaire, en communicant par exemple sur les formations où des places sont restées vacantes, ou encore de prévoir des inscriptions à titre préventif sur le portail Admission post-bac (APB) ou à Sésame (concours d'écoles de commerce).
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