La proportion de jouets non-conformes ou dangereux à l'issue d'un contrôle de la répression des fraudes est en baisse continuelle depuis six ans, a rapporté jeudi, en pleine préparation de Noël, le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon. "A la fin novembre, les enquêteurs de la Répression des fraudes ont mené des contrôles dans près de 1.800 établissements et ont effectué des vérifications sur plus de 6.000 références de jouets", a déclaré le ministre, lors d'une visite dans un grand magasin de jouets parisien, dans le XIIIème arrondissement.
Entre peluches et poupons, Benoît Hamon a insisté sur l'utilité de la vigilance renforcée mise en place chaque année par les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), à l'approche de Noël. "L'année dernière, ces contrôles pour 2012 avaient amené au retrait du marché d'environ 350.000 jouets et à la mise en conformité d'à peu près 100.000 d'entre eux", a-t-il indiqué.
Les premiers résultats de la campagne de tests 2013 ne sont pas encore connus, mais le taux de jouets non conformes (absence du marquage "CE", manuel en langue étrangère par exemple) ou dangereux dans les produits analysés chute continuellement depuis six ans, ont précisé les services de Benoît Hamon. La proportion atteignait 35% en 2007 et s'est graduellement réduite jusqu'à atteindre 17,8% en 2012, selon les chiffres de la DGCCRF. Ce taux ne reflète pas la proportion exacte de jouets dangereux dans la hotte du père Noël, a précisé le ministre. Il ne porte que sur des jouets examinés par l'administration qui effectue des contrôles lorsqu'elle nourrit déjà des soupçons. Les dangers les plus fréquemment détectés sont le risque d'avaler de petits éléments, la présence de substances chimiques interdites comme les phtalates dans les jouets en plastique, et le risque de s'étouffer, selon la DGCCRF.