Les premiers participants au "sommet des peuples", réponse au sommet du G20 à venir, rejoignaient lundi soir "Les Abattoirs" de Nice, un bâtiment municipal dévolu à la culture contemporaine, qui doit leur servir pendant la semaine de centre névralgique, de lieu d'échanges, de prise de parole et d'hébergement. A l'entrée de ce grand bâtiment de béton, deux grands calicots d'Attac donnent le ton : "Paradis fiscaux, qu'on les ferme" et "Les peuples se lèvent face à la finance", deux phrases déclinées en anglais, espagnol, italien, allemand et arabe.
"Nous pouvons héberger ici jusqu'à 1.000 personnes, et 800 autres dans deux gymnases proches, qui ont l'avantage d'avoir des douches", explique Franck Gaye, l'un des porte-parole de la mobilisation niçoise, alors qu'une commission de sécurité auscultait le site des anciens abattoirs et que plusieurs militants installent des stands d'accueil.