Une centaine de salariés de l'usine Fralib (groupe Unilever) de Gémenos ont demandé mercredi matin "à la direction du groupe de leur "donner du travail", quinze jours après avoir obtenu l'annulation par la justice d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
"Aujourd'hui sur 155 salariés (licenciés dans le cadre du PSE), 81 ont demandé leur réintégration, donc il y a une large majorité (plus d'une centaine de personne avec les salariés protégés) qui, malgré le chèque (de départ) agité par la direction, souhaite reprendre le travail", a déclaré Olivier Leberquier, l'un des délégués syndicaux CGT.
Du côté de la direction d'Unilever, on se retranche derrière "les obligations légales" après l'annulation du PSE, le 17 novembre, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence. "Nous souhaitons recevoir l'ensembles des ces 155 salariés licenciés pour savoir qu'elles sont leurs intentions, s'ils souhaitent réintégrer l'entreprise ou être indemnisé. C'est quelque chose qui est en cours", a affirmé Edouard Simeon, l'un des responsables de la communication du groupe. Selon lui, après cette étape qui permettra de déterminer s'il y à toujours un effectif suffisant pour redémarrer l'usine, la direction procédera à un état des lieux du site et des machines, à l'arrêt depuis plusieurs mois, avant d'envisager le redémarrage.