"La réactivité". Interrogé sur les coulisses de l’interview de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Elkabbach a d’abord constaté la "réactivité de Nicolas Sarkozy. le journaliste politique d'Europe 1, qui a interrogé l’ancien chef de l’Etat aux côté de Gilles Bouleau, a précisé que Nicolas Sarkozy "a quitté Nanterre et les deux juges vers 3 heures du matin et très tôt ce matin il était à son bureau. Il a donné son accord à la proposition [d’interview, NDLR] faites par Fabien Namias [directeur général d'Europe1, NDLR] et moi-même vers 13 heures", a-t-il raconté.
"La stratégie du mouvement". "Je vois qu’il a choisi la stratégie du mouvement. C’est un entretien qui a duré 20 minutes. Il a été diffusé tel quel et quand on est à côté on voit qu’il fait preuve d’un calme étonnant et d’une sérénité qui contraste avec l’image qu’on a de lui", a estimé le journaliste politique, au micro de Nicolas Poincaré.
"Combatif et pas agressif". Jean-Pierre Elkabbach a ensuite partagé une anecdote que Nicolas Sarkozy a racontée aux deux journalistes pendant la préparation de l’entretien. "Une anecdote pour raconter comment il a été traité par les deux juges, entre une heure et deux heures du matin. Nicolas Sarkozy est resté coincé dans un ascenseur de Nanterre, pendant 25 minutes entre huit policiers et ils ont dû attendre les secours des pompiers car les ascenseurs ne fonctionnent pas à Nanterre", a-t-il raconté, soulignant qu’il avait trouvé Nicolas Sarkozy "combatif et pas agressif".
"Je crois qu’il avait choisi la sérénité", a ajouté le journaliste politique, précisant que "tel que nous [Gilles Bouleau et Jean-Pierre Elkabbach, les deux intervieweurs, NRDL] l’avons trouvé, nous avons constaté une sorte de bouillonnement maitrisé".
Pour revoir l'intégralité de l'interview :
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