Privé ou public. A chaque rentrée, pour certains parents le dilemme est grand. Et de plus en plus sautent le pas vers l'enseignements privé. Cette année, 2 millions d'élèves sont inscrits dans des établissements catholiques privés.
Hausse des demandes de 30%
Dans certaines académies, comme Rennes, Lyon ou Versailles, la demande est de plus en plus forte. Et les refus, de plus en plus nombreux. Au lycée Notre-Dame du Grandchamp, à Versailles, la hausse des demandes depuis quatre ans est de 30%. Pour la rentrée en seconde cette année, 350 dossiers ont été refusés dans cet établissement.
Les parents s'y prennent donc très tôt pour inscrire leurs enfants et doivent passer un véritable entretien d'embauche. "Il est important, avant de recruter un élève, que nous puissions le rencontrer avec sa famille pour lui présenter notre projet éducatif", explique Emmanuel Vendroux, le directeur de Notre-Dame du Grandchamp. "On se choisit mutuellement", conclut-il.
Des fermetures de classe prévues
Dans ce lycée versaillais, comme dans beaucoup d'autres établissements privés, les listes d'attente sont très longues. Et la situation ne devrait pas s'améliorer. Avec les suppressions de postes, l'enseignement privé catholique prévoit des fermetures de classe pour la rentrée prochaine.