La parole raciste se libère-t-elle en France ? Comparée à un singe sur la page Facebook d'une candidate Front National, insultée de "guenon" ou de "macaque", accueillies sous des "Y a bon Banania"... Christiane Taubira a répliqué et sonné l'alarme mercredi après les insultes dont cette dernière a été la cible. Et signe que la libération de la parole raciste inquiète, le tandem Hollande-Ayrault a dû monter au créneau et se serrer les coudes derrière leur ministre de la Justice.