"Nous, musulmans de France, disons halte à la barbarie". Deux jours après la décapitation d'Hervé Gourdel par des membres de l'Etat islamique, Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), et les musulmans de France ont rendu hommage à l'otage français assassiné.
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Minute de silence. Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi devant la Grande mosquée de Paris, monument symbole de la première communauté musulmane d'Europe (environ 5 millions de croyants). Une minute de silence a été observée par une foule très calme, majoritairement masculine mais de tous âges et apparences.
Image d'unité nationale. Sur les marches de la mosquée avaient pris place des représentants des communautés chrétienne et juive, mais aussi des responsables politiques de gauche (les PS Anne Hidalgo, maire de Paris, François Lamy...) comme de droite (les UMP Valérie Pécresse, Bernard Debré, Claude Goasguen, etc.), offrant aux médias, nombreux, une image d'unité nationale.
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#PasEnMonNom. Peu de pancartes dans cette assemblée, hormis une grande sur laquelle était écrit "Hommage à Hervé Gourdel", avec la photo de l'otage exécuté par des djihadistes liés au groupe Etat islamique (EI), et une autre invitant à reprendre sur les réseaux sociaux le hashtag, lancé par des musulmans britanniques, #NotInMyName (#PasEnMonNom en français).
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"Nous ne cèderons pas à la peur". Citant un verset du Coran, le recteur de la Grande mosquée, liée à l'Algérie, a dit que tuer un homme revenait à "tuer toute l'humanité", mais que "sauver un homme, c'est sauver l'humanité". "Nous ne céderons pas à la peur car nous sommes debout ici ensemble", a commenté la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS). "La communauté nationale ne se laissera pas diviser", a renchéri la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.
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L'"islam est une religion de paix". "Ce rassemblement, c'est l'expression forte et vivante de notre volonté d'unité nationale et de notre volonté inébranlable de vivre ensemble", a souligné Dalil Boubakeur, en martelant que l'"islam est une religion de paix" qui "ordonne le respect de la vie". "Nous ne céderons pas à la peur car nous sommes debout ici ensemble", a commenté la maire de Paris. "La communauté nationale ne se laissera pas diviser", a renchéri la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.