Une quinzaine de personnes ont été placées en garde à vue mardi, principalement à Lille, dans le cadre du démantèlement d'un réseau de proxénétisme nigérian, a-t-on appris mercredi de source proche de l'enquête, confirmant une information de France 3 Nord/Pas-de-Calais. Les personnes ont été placées en garde à vue principalement à Lille mais également à Nantes, Paris et en Italie, où une personne soupçonnée d'être le commanditaire du réseau a été interpellée, a indiqué cette source.
Cette "grosse vague d'interpellations" menée par la police judiciaire de Lille et l'office central de répression de la traite des êtres humains, appuyés par la PAF et le Gir Nord/Pas-de-Calais, concerne "principalement des femmes et également des hommes de nationalité nigériane", qui organisaient ce "réseau bien implanté dans la métropole lilloise", selon la source proche de l'enquête.
Les gardes à vue, notamment pour proxénétisme aggravé et association de malfaiteurs, peuvent durer quatre jours, selon cette source qui dénonce un réseau de "criminalité organisée", fonctionnant comme une "toile d'araignée qui rayonne sur l'Europe".