La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciuscko-Morizet, sommée par un député UMP de prendre des "mesures radicales" après la recrudescence des attaques de loups contre des troupeaux, a appelé mardi les préfets à mettre en oeuvre un dispositif renforcé avalisé en mai. "On n'a pas attendu les dernières attaques pour réformer le dispositif d'intervention et permettre aux préfets d'être plus réactifs", a affirmé la ministre de l'Ecologie.
"Le loup est une espèce strictement protégée mais il est possible, quand toutes les méthodes de prévention (des attaques) s'avèrent inadaptées ou insuffisantes, d'avoir des interventions sur les loups", a rappelé NKM. Le nouveau plan d'intervention prévoit toujours une chronologie de réponses - protection du troupeau, effarouchement du loup, tirs de défense à proximité du troupeau et en dernier recours la destruction du loup.
Le nombre de spécimens qu'on peut tuer reste fixé à 6 pour 2011/2012, mais le dispositif renforcé introduit pour les éleveurs la possibilité de suivre des formations pour obtenir le permis de chasse et faire des tirs de défense, c'est-à-dire de tuer un loup à proximité du troupeau.