Le tribunal correctionnel de Paris a fait preuve de clémence, jeudi, en prononçant deux relaxes et six peines d'amende à l'encontre de jeunes gens accusés de violence en marge de la manifestation du 26 mai contre le mariage pour tous.
Les trois juges se sont situés, dans tous les cas, bien en-deçà des réquisitions du ministère public. Le procureur avait ainsi requis des peines d'emprisonnement pour les huit prévenus, avec de la prison ferme pour sept d'entre eux (2 mois pour 6 et 4 mois pour un). "Il n'y a pas de volonté de voir ces personnes incarcérées. Il y a la volonté de délivrer un message", avait expliqué, lors de ses réquisitions, le vice-procureur de la République, Abdel Mahi.