"Qu'elle dise ce qu'elle sait et qu'elle le démontre ou qu'elle se taise" a lancé lundi le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, au sujet des accusations lancées par Marie-Arlette Carlotti après les primaires à Marseille. La ministre déléguée aux handicapés, éliminée pour le second tour de la primaire socialiste à Marseille au profit de Samia Ghali et Patrick Mennucci, avait vivement dénoncé dimanche soir "un fonctionnement à plein régime du clientélisme" à propos de sa rivale socialiste, évoquant une "organisation paramilitaire".
Se réjouissant d'une "belle mobilisation", Bruno Le Roux a déclaré à l'AFP que "mettre en place des bus un dimanche pour faire en sorte que les électeurs puissent aller voter, cela me semble plutôt devoir être félicité que devoir être stigmatisé". "Ceux qui n'ont pas pensé à le faire, ils ont été peu attentifs à ce qui peut améliorer la participation, et s'il y a une candidate (Samia Ghali, ndlr) qui a été plus réactive que les autres, tant mieux!", a-t-il ajouté. "Ce qui me poserait des difficultés, ce serait des pressions exercées sur des électeurs, mais je n'ai pas d'éléments" en ce sens, a-t-il dit.