La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) a formellement démenti mardi s'être opposée à une demande de placement sur écoute de la mère de Mohamed Merah, avant qu'il ne commette ses crimes, comme l'ont affirmé des sources proches de l'enquête. "Dans les limites des règles relatives à la protection du secret de la défense nationale (...), les trois membres de la commission entendent apporter un démenti formel aux affirmations alléguées" par plusieurs médias, est-il indiqué dans un communiqué.
"S'agissant des demandes relatives à la communication de données techniques, présentées par les services de renseignements au titre de la prévention du terrorisme et qui ne sont pas couvertes par le secret-défense, la Commission indique qu'elle a donné un avis favorable à l'ensemble des requêtes qui lui ont été soumises", ajoute le texte.
Lundi, des sources proches de l'enquête avaient affirmé que la CNCIS s'était opposée à une demande de placement sur écoute de la ligne téléphonique de la mère de Mohamed Merah, avant les tueries de Toulouse et Montauban.