Mohamed Merah, le tueur au scooter, "a commencé à se radicaliser" dans ses convictions islamistes durant ses périodes de détention, ce qui ne signifie pas que cette évolution est imputable à la prison, a déclaré jeudi le procureur de Paris, François Molins.
"On sait qu'effectivement c'est au cours de la prison qu'il a commencé à se radicaliser", a déclaré le magistrat qui dirige l'enquête, lors d'une conférence de presse à Toulouse. "Il le dit dans ses confessions" aux négociateurs du Raid mercredi.
"Cela ne veut pas dire que c'est à cause de la prison. Cela veut dire que c'est au cours de ses séjours en prison qu'il s'est adonné à une lecture plus assidue du Coran", selon lui.
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