Après la polémique autour de la prière du 15 août, Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des Evêques de France, a assuré mercredi sur Europe 1 que "la démarche spirituelle a été mal comprise".
"Ce n'est surtout pas une peur homophobe. L'homophobie est absolument à condamner. C'est une peur pour l'avenir de l'enfant, pour l'avenir de la famille demain. Ce n'est pas une peur réductrice. C'est un texte qui ne veut juger personne, ne veut exclure personne. La prière, ça doit rassembler. C'est la prise de conscience d'enjeux sociétaux considérables et qui, s'ils sont dans la prière, sont justement prononcés par tous, parce que personne ne les a atteints. La prière c'est la demande à Dieu de ce que l'on n'est pas encore", a-t-il expliqué dans Europe 1 soir.
Si selon lui, "l'Eglise doit sans doute progresser dans sa pédagogie", cette prière doit appeler à "un débat profond". "L'Eglise est enracinée dans notre époque. Ça a toujours été le désir de l'Eglise depuis que le Christ est venu sur la Terre. Il y a vraiment un désir d'être avec les hommes, dans leurs vies et de marquer leurs préoccupations de la crise sociale, internationale, mais également pour les réformes futures", s'est justifié Mgr Bernard Podvin.