Le procureur de Paris, François Molins, et le directeur de la police judiciaire (DCPJ), Christian Lothion, ont reconnu mercredi à Toulouse que Mohamed Merah possédait bien un domicile à son nom, mais ont indiqué que des obstacles avaient retardé sa localisation "effective". A la question "le domicile (où il est retranché, ndlr) était-il à son nom ?", Christian Lothion a répondu lors d'une conférence de presse: "Oui, c'était son domicile".
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a ensuite pris la parole pour rappeler que "on n'est pas face à quelqu'un qui habite toujours au même endroit, parce que les choses auraient été beaucoup plus simples, vous l'imaginez bien". "C'est un profil d'une personne, dont il va falloir creuser effectivement le mode de vie, car il affichait des ressources qui sont plutôt modestes, qui sont au niveau du RSA, qui arrive à louer quand même des véhicules automobiles au mois, et qui visiblement a plusieurs points de chute en terme de logement", a déclaré François Molins. "Ceci explique qu'on n'ait pu localiser sa présence effective dans un logement que mardi après-midi", alors que de fortes présomptions pesaient sur lui, a-t-il ajouté.