A l'approche d'une visite de Nicolas Sarkozy prévue fin août, le fonctionnement des institutions reste perturbé en Nouvelle-Calédonie, en raison de l'invalidation la semaine dernière de l'élection du président du Congrès et des tensions politiques, selon les élus locaux.
La semaine dernière, le Conseil d'Etat a invalidé pour irrégularités l'élection le 1er avril de l'indépendantiste Roch Wamytan à la présidence du Congrès de Nouvelle-Calédonie. Ce scrutin s'était déroulé en pleine crise politique, à l'initiative d'une nouvelle majorité regroupant notamment le Rassemblement-UMP et l'Union Calédonienne (UC, indépendantiste), et non sur la base d'une convocation en bonne et due forme du président par interim Léonard Sam (Calédonie Ensemble).