La coprésidente du groupe des députés écologistes, Barbara Pompili, a mis en garde jeudi le gouvernement contre un risque de nouvelles tensions dans le cas d'expulsions d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dans la banlieue de Nantes, jugeant que les "extrémistes" étaient "ultra-minoritaires".
"S'il y a expulsions, ça va se tendre", a dit sur Canal + la députée de la Somme, faisant référence à l'autorisation, mardi, du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire de détruire des nouvelles cabanes sur le site prévu de l'aéroport, qui sont devenues le symbole de la lutte contre ce projet. "On n'est pas à deux minutes près. Les cabanes, c'est pas le problème pour l'instant. La question, c'est le débat" autour de ce projet, a-t-elle ajouté à l'adresse du gouvernement.