L'INFO. L'aéroport Notre-Dame-des-Landes va voir le jour, mais il devra être moins gros que prévu. Telles sont les recommandations communiquées mardi par la Commission du dialogue chargée de plancher sur l'utilité du projet, controversé mais cher à Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre, ex-maire de Nantes, a pris acte de ces recommandations et "demande maintenant à Frédéric Cuvillier, ministre délégué en charge des Transports, de (les) prendre en compte", a commenté Matignon dans un communiqué. On vous les résume.
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L'aéroport est jugé utile... La Commission du dialogue a justifié l'utilité du projet en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare de Nantes. Les opposants à Notre-Dame-des-Landes estiment que réaménager cette dernière permettrait de désengorger le trafic. Réponse de la commission : "le réaménagement de Nantes-Atlantique n'apparaît pas comme une solution viable à long terme", écrit-elle dans ses conclusions. Elle relève ainsi que "les perspectives de trafic prévoient d'atteindre 4,2 millions de passagers autour de 2018-2020, ce qui correspond au niveau de saturation estimé lors du débat public pour l'aérogare actuelle ". La Commission n'enterre pas non plus ce projet de réaménagement. Elle préconise une évaluation de ses coûts, afin de démontrer qu'il n'est pas viable et de "mettre un terme à une polémique inutile".
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… Mais il doit être réduit. Les autres recommandations de la commission portent sur la réduction de la surface totale du futur aéroport. Elle souligne l'importance de réduire "autant que possible" l'emprise du projet sur les terres agricoles, notamment en réduisant les surfaces des parcs de stationnement et celles des activités économiques autour de l'aéroport.
Et des précisions sont attendues. La commission ajoute que les perspectives de desserte du nouvel aéroport mériteraient d'être clarifiées, notamment en termes de transports collectifs. En outre, elle estime qu'il "conviendrait d'actualiser" les plans d'exposition au bruit pour l'actuel et le futur aéroport "en fonction d'une nouvelle estimation des prévisions du nombre de mouvements (aériens) et des progrès techniques des avions", afin d'évaluer plus précisément leur impact.