Le syndicat FO a dénoncé mardi la menace qui pèse sur les 5.000 salariés du numéro deux français de la sécurité, Neo Securité, dont le patron, Jean-Michel Houry, a annoncé le probable dépôt de bilan après la défection d'un investisseur qui devait renflouer ses finances.
"Aujourd'hui, le poids de la dette est tel que l'on a pas mal de craintes quant à l'activité. Si l'entreprise dépose son bilan, cela risque d'entraîner une fuite des clients et des suppressions d'emplois", a dit Alain Bouteloux, secrétaire fédéral FO, chargé de la prévention et de la sécurité.
Le syndicaliste a également déploré que les institutions représentatives du personnel "ne soient toujours pas installées et que l'absence de comités perdure depuis janvier 2011", empêchant les salariés et leurs représentants d'avoir accès aux comptes de l'entreprise.