"La justice, c'est pas Facebook, c'est pas Twitter", s'est insurgé lundi l'un des quatre avocats de la famille d'Anthony Asli, le braqueur tué par un bijoutier à Nice, estimant que la justice "ne peut être rendue sous la pression de l'opinion publique".
"Le sens de la mesure, on l'a perdu dans cette affaire. La violence, on la connaît, l'exaspération des citoyens, on la connaît, on la partage. Mais enfin la légitime défense, c'est une chose, l'autodéfense, c'en est une autre", a estimé Philippe Soussi, lors d'une conférence de presse se déroulant peu après un rassemblement de soutien au bijoutier niçois, mis en examen pour homicide volontaire et assigné à résidence sous surveillance électronique.