Christian Estrosi, député maire UMP de Nice, souhaite que le racolage passif soit davantage poursuivi, selon une information du journal Nice Matin. "Je remarque des difficultés à faire appliquer la loi sur la sécurité intérieure de 2003, voulue par le ministre de l'Intérieur de l'époque - Nicolas Sarkozy - et dont j'étais le rapporteur", explique Christian Estrosi, critique à l'encontre du parquet et du procureur de la République.
Cette loi établit le délit de racolage passif, la lutte contre les réseaux ou encore la responsabilisation des clients face aux prostituées en grande détresse.
Christian Estrosi et le procureur de la République envisagent donc des sanctions plus sévères : une garde à vue en cas de seconde interpellation, par exemple. Pour autant, le tribunal de Nice n'a jamais condamné une personne prostituée en situation de racolage.