"Il y a eu une volonté de m’humilier", a estimé Nicolas Sarkozy mercredi, lors d’un entretien exceptionnel à accordé à Europe 1 et TF1, évoquant sa garde à vue de plus de quinze heures. "Je suis profondément choqué de ce qui s’est passé. Je ne demande aucun privilège. Mais si j’ai commis des fautes, j’en assumerai toutes les conséquences", a-t-il prévenu.
Prenant l’exemple de l’ancien ministre du Budget de François Hollande, Jérôme Cahuzac, Nicolas Sarkozy a pointé du doigt la différence de traitement entre lui et l’ancien collaborateur du chef de l’Etat actuel.
"Monsieur Cahuzac (…) à qui on a découvert un compte en Suisse, n’a pas fait une seconde de garde à vue. Je ne lui souhaite pas, mais je considère qu’il est anormal que moi, qui ai un casier judiciaire vierge, depuis le temps qu’on cherche des comptes dans tous les pays que j’aurais détenus et qu’on en n’a jamais trouvé, et pour cause… Est-il normal d’être traité comme ça ?", a-t-il demandé, avant de poursuivre : "Devais-je absolument être emmené sous la conduite de cinq policiers dans un véhicule de police pour rencontrer ces deux magistrats à deux heures du matin ? Ne pouvaient-elles pas me convoquer ?".
L'intégralité de l'entretien :
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