Non-lieu requis dans un 2e dossier Chirac

© MAX PPP
  • Copié
avec agences , modifié à
Le parquet de Nanterre a demandé un non-lieu dans une seconde affaire d’emplois fictifs.

Jacques Chirac doit être jugé à partir du 7 mars 2011 dans un premier dossier concernant 21 emplois de "chargés de mission" présumés fictifs, instruit par le parquet de Paris. Mais l’ancien président de la République a également été mis en examen dans un second dossier, géré lui par le parquet de Nanterre. Et pour lequel il a été demandé lundi un non-lieu par le procureur Philippe Courroye.

Cette deuxième affaire concerne sept personnes rémunérées par la Ville de Paris dans les années 1990, quand Jacques Chirac en était le maire, et qui auraient travaillé exclusivement pour le RPR, l’ancêtre de l’UMP. L’ancien chef de l’Etat avait été mis en examen pour prise illégale d'intérêts.

Pas de "système" Chirac

Dans ce dossier, plusieurs condamnations ont été prononcées en 2004, notamment celle d'Alain Juppé. Le procureur de Nanterre "considère qu'il n'existait pas un système connu de M. Chirac destiné à financer de façon occulte le RPR". Déjà dans la première affaire, le parquet avait demandé un non-lieu pour l’ancien président de la République.

La décision de renvoyer, ou non, Jacques Chirac devant un tribunal pour cette affaire appartient désormais au juge d'instruction de Nanterre Jacques Gazeaux. Dans un délai d'un mois.

Un procès, deux dossiers ?

Si l'ancien président est renvoyé devant la justice, il est d’ores et déjà prévu que ce second dossier soit joint au premier, pour ne faire qu’un seul et unique procès Chirac, du 7 mars au 8 avril 2011.

Un procès durant lequel l’accusation aura fort à faire. Aux non-lieux toujours requis par le parquet, viendra s’ajouter l’absence de partie civile, la mairie de Paris ayant signé la semaine dernière un accord avec les avocats de Jacques Chirac et l’UMP pour se retirer du dossier.