La CGT a interpellé mardi la direction des usines d'ArcelorMittal de Dunkerque et Mardyck (Nord) sur le sort de 11 salariés grévistes d'un sous-traitant mis à pied le jour-même en vue d'un licenciement.
Dans une lettre dont l'AFP a reçu copie, adressée aux directeurs d'ArcelorMittal Dunkerque et Mardyck, la CGT Arcelor des deux sites et les fédérations Métallurgie CGT et Commerces Services CGT, demandent "solennellement d'interférer auprès de la direction de Main Sécurité pour interrompre immédiatement ce processus".
La CGT s'inquiète du sort de 11 salariés de Main Sécurité, filiale du groupe Onet, placés en mise à pied conservatoire en vue d'un licenciement et visés à l'issue d'une visite d'huissier mandatée par la direction d'Arcelor, selon la CGT. Ces onze salariés avaient précédemment pris part à une grève entamée à la suite de l'échec de négociations salariales en février, a précisé la CGT.