Ségolène Royal, candidate à la primaire PS, a annoncé vendredi qu'elle fermerait la centrale nucléaire de Flamanville si elle était élue présidente en 2012. "Si je suis élue, j'arrête Flamanville. Les autres ne sont pas aussi clairs que moi", a affirmé Ségolène Royal au quotidien Libération, dont elle sera samedi la rédactrice en chef d'un jour, a rapporté un journaliste du journal sur son compte Twitter. Ces propos ont été confirmés à l'AFP par son entourage.
Ségolène Royal "fonde sa décision sur plusieurs rapports de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui soulignent des problèmes de sécurité très importants" dans cette centrale et "le gouffre financier que cela représente", a précisé Dominique Bertinotti, sa directrice de campagne pour la primaire. La présidente de la région Poitou-Charentes prévoit "une reconversion du site vers la recherche et celle de son personnel dans les nouvelles énergies et les technologies du démantèlement", a-t-elle aussi indiqué.