Les fissures identifiées en France sur les cuves de réacteurs nucléaires ne sont "comparables" ni en nombre ni en nature à celles détectées en Belgique à Doel 3, a réaffirmé vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN).
"En France, deux types de défauts de nature différente ont été détectés. Ils sont identifiés, surveillés et ont fait l'objet d'informations de la part de l'ASN", a rappellé l'Autorité dans un communiqué, en réaction à certaines inquiétudes suscitées par le cas du réacteur belge.
En Belgique, "8.000 possibles fissures" ont été détectées dans la cuve du réacteur Doel 3, a déclaré jeudi Willy de Roovere, le directeur de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN). Les fissures détectées en Belgique sont parallèles à la paroi de la cuve, alors que celles découvertes au Tricastin (sud de la France) en 2004, "perpendiculaires à la surface", sont "celles qui sont dangereuses", avait souligné Willy de Roovere.