L'étude sur les OGM de Gilles-Eric Séralini, qui avait fait grand bruit mi-septembre, "ne permet aucune conclusion fiable" et présente "de nombreuses insuffisances", affirment vendredi six académies scientifiques françaises.
"Il est rare, en France, qu'un non-évènement scientifique de cette nature suscite de telles passions jusqu'à mobiliser aussi rapidement les membres du Parlement", estiment dans un communiqué les Académies nationales d'Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences, des Technologies et Vétérinaire.
L'étude, révélée le 19 septembre, montrait que la consommation massive d'OGM par des rats avait mené au développement chez ceux-ci de tumeurs. "Le premier mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts", décrivait notamment l'étude.