Quelque 400 personnes ont assisté jeudi matin aux obsèques de Yann Desjeux, ex-parachutiste de 53 ans tué lors de la prise d'otages sur un site gazier en Algérie, dont de nombreux compagnons d'armes. Le cercueil recouvert d'un drapeau bleu-blanc-rouge a été accueilli en haut des marches de la petite église Saint-André, dans le vieux Bayonne, par une haie d'honneur d'anciens du 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) tenant des drapeaux où l'on pouvait lire "anciens combattants".
>> Algérie : qui était l'otage français mort ?
Sa famille, dont ses deux fils portant des foulards bleu et blanc aux couleurs du club de rugby de l'Aviron Bayonnais (Top 14), l'attendait aussi dans l'église bondée, en présence notamment du préfet des Pyrénées-Atlantiques Lionel Beffre, du maire de Bayonne, Jean Grenet, et du maire d'Anglet, Jean Espilondo. Des personnes, venues de toute la France ainsi que du Sultanat d'Oman et de Tunisie, où il avait effectué des missions, avaient fait le déplacement pour lui rendre un dernier hommage.