Une partie du personnel des Cars rouges, une compagnie proposant aux touristes des visites guidées de Paris en bus panoramique, était en grève mercredi, jour de Noël, pour des conditions de travail et salaires meilleurs, a constaté un journaliste. Ce mouvement n'empêche pas les bus de rouler mais à l'arrêt de la Tour Eiffel, une dizaine de salariés vêtus de chasubles de sécurité cherchaient à dissuader les touristes de monter.
"Bus strike" et "salaires minables", pouvait-on lire. Selon Icham Tassefkoumte, délégué du personnel (CFDT), une trentaine de salariés, chauffeurs et agents d'accueil, sur environ 80 sont en grève depuis mardi. "Les bus tournent car la direction a fait appel à des intérimaires au motif de l'accroissement d'activité pendant les fêtes mais nous essayons de convaincre les touristes de soutenir nos revendications aux arrêts", a-t-il expliqué.
Le circuit des Cars rouges compte 9 arrêts dans la capitale. "Des collègues sont aussi à Notre-Dame ou aux Champs-Elysées", selon lui. Les salariés se sont mis en grève dans le cadre d'un préavis d'une durée illimitée déposé par la CFDT "pour des conditions de travail plus dignes et de meilleurs salaires", a expliqué le délégué.