Un court ballet engagé a été donné lundi sur le parvis de l'opéra de Paris devant quelques touristes. Le spectacle, organisé par l'association de défense des animaux Peta, était destinée à lutter contre le commerce de la fourrure. "C'est la Fashion Week à Paris, et on profite de cette occasion pour dénoncer les tortures infligées aux animaux dans les élevages de fourrure mais aussi le fait qu'ils soient dépecés vivants, une souffrance quotidienne subie par des millions d'animaux", a justifié Isabelle Goetz, la porte-parole de Peta en France.
"Nous avons voulu mettre en oeuvre un événement, après le défilé de Stella Mc Cartney, une créatrice qui n'utilise pas de fourrure, ni de peau animale", poursuit la militante de la cause animale inquiète du "retour de la fourrure dans les défilés de mode et dans les magasins". "On voit beaucoup de capuches en fourrure portées par les enfants. Elles proviennent essentiellement de Chine, un pays qui massacre les chiens et les chats pour leur viande et leur peau", dit-elle.
Pas de sang, ni de cris. Une femme vêtue d'un manteau de vison est reniflée, traquée, mordue et tuée par des hommes portant des masques d'animaux... Le chorégraphe Stéphane Boko a voulu "interpeller les gens sur la souffrance et la maltraitance animale juste par la danse". "Le mouvement et le silence parlent mieux que les cris et les paroles", a-t-il ainsi estimé.