Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé vendredi sur BFM-TV que 500 personnes chargées de la lutte contre les violences scolaires seraient affectées "dans les établissements les plus difficiles" d'ici la Toussaint ou Noël. "Nous somme en train de concevoir un nouveau métier, de médiateurs qui en même temps assurent l'ordre, et qui seront affectés dans ces établissements les plus difficiles", "en permanence", a expliqué le ministre, rappelant qu'il s'agissait d'une demande de François Hollande, formulée lors de la campagne présidentielle.
"C'est de l'ordre de 500 personnes", a ajouté Vincent Peillon, précisant que ces postes étaient inscrits "dans le collectif budgétaire". "J'ai vu le Premier ministre cet après-midi, qui me l'a confirmé", a-t-il expliqué. Mais "pour qu'ils soient sur le terrain, il nous faudra un peu de temps, parce qu'il faut les recruter et aussi bien les former, donc je pense que nous pourrons, à la Toussaint ou à Noël les voir en action", a-t-il dit.