"Toute la SNCF est sous le choc. Je suis moi-même très ému (…) L’heure est à l’émotion, à la douleur, au partage de la peine de la famille de la victime", a confié jeudi soir Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, après l’agression très violente d’un contrôleur dans un train Corail Lyon-Strasbourg.
"L’agression d’aujourd’hui est une agression inouïe, qui est une agression d’un déséquilibré qui aurait pu intervenir ailleurs, dans la rue, dans un centre commercial", a cependant tenu à rappeler le patron de la SNCF. "La bonne nouvelle, c’est qu’aucun voyageur n’a été blessé parce que les contrôleurs ont été courageux, ils ont pris leurs responsabilités", a-t-il ajouté.
Par solidarité après cette agression, de très nombreux contrôleurs en France ont décidé d’exercer leur droit de retrait, provoquant d’importantes perturbations du trafic. "On est une entreprise de service public. Moi, je ne crois pas que le fait de pénaliser d’autres voyageurs parce qu’un fou a agressé l’un de nos contrôleurs améliore les choses", a réagi Guillaume Pépy.