La décision. Le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné jeudi le magazine Closer à 15.000 euros de dommages et intérêts à Julie Gayet pour avoir publié en janvier une série de photos révélant sa liaison avec François Hollande. Le tribunal a également condamné l'hebdomadaire à publier la condamnation en couverture. L'actrice et productrice de cinéma réclamait 50.000 euros de dommages et intérêts ainsi que 4.000 euros pour les frais de procédure.
"Un avant et un après Closer". Closer avait déclenché un séisme politico-médiatique en publiant le 10 janvier des photos volées du chef de l'État et de Julie Gayet, photographiés séparément devant un immeuble parisien, rue du Cirque, à une centaine de mètres de l'Élysée. Selon Me Ennochi, l'avocat de Julie Gayet, "il y a eu un avant et un après Closer". Après la parution des clichés, "elle a été assaillie par une nuée de photographes (...), on avait l'impression d'une chasse à courre et d'un gibier", a-t-il relevé. Closer a riposté en invoquant le droit à l'information. L'article pose clairement la question de "la sécurité du président", d'un "devoir de transparence" vis-à-vis des Français", a plaidé Me Delphine Pando, avocate du journal.
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