Au lendemain de la révélation d'une fraude avérée au bac S, Victor Colombani, le président de l'Union nationale lycéenne (UNL), a estimé sur Europe 1 que ce que le ministère de l'Education nationale aurait dû faire "c'est prévoir en amont, qu’à l’heure des nouvelles technologies, une fuite est tout à fait possible". Quant à la décision de Luc Chatel de neutraliser un exercice de l'épreuve de mathématiques, Victor Colombani a jugé que "beaucoup de solutions étaient possibles" et qu'il n'y a "pas de meilleure solution".
Mais, pour lutter contre ce risque, le président de l'UNL préconise de "moderniser la manière dont est préparé le bac, pour éviter que beaucoup de personnes ne puissent avoir accès aux copies". Victor Colombani a indiqué, par ailleurs, qu'"il faudrait aussi réformer le bac avec des partiels en milieu de première et de terminale pour apaiser les enjeux. Et mieux étaler l’enseignement tout au long de l’année". Pour lui, l'examen unique est une des raisons pour lesquelles les sujets peuvent fuiter.