Pas d'annulations mais des files d'attente qui s'allongent déjà. La grève des agents de sûreté des aéroports entre mercredi dans son sixième jour. Alors que le gouvernement menace de faire appel à des policiers et des gendarmes pour remplacer les grévistes, la situation est presque normale dans la majorité des aéroports.
A Roissy CDG, le terminal 2 est le plus touché par la grève. Le temps d'attente aux contrôles de sûreté est d'environ 20 minutes, indique Aéroports de Paris sur son site web. Des retards sont donc à prévoir au décollage mais aucun vol n'a été annulé.
A Orly, Aéroport de Paris assure que la situation est normale. Dans le hall du 2F, un message est diffusé, informant les passagers que "les temps d'attente au contrôle sont liés à un mouvement social des compagnies de sûreté".
A Nice, les agents de l'aéroport, qui ont pourtant rejoint le mouvement mercredi matin, ont pris normalement leur poste : 16 agents sur 350 sont en grève. La direction n'a fait état d'aucune perturbation, retard ou annulation de vols. Dans la matinée, aucune file d'attente n'était visible à l'aéroport.
A Lyon Saint-Exupéry, l'aéroport le plus mobilisé depuis le début de la grève - 90% des agents sont en grève mercredi -, tous les vols doivent être assurés. L'ensemble des 150 vols prévus jeudi devraient être assurés, a annoncé mercredi la direction de l'aéroport.
A Toulouse, des retards de 15 à 20 minutes sont à prévoir.
A Bâle-Mulhouse, le trafic n'est pas perturbé en début de matinée. Un préavis de grève a en revanche été déposé pour le 24 décembre, même s'il ne devrait guère avoir d'impact sur le trafic passagers.