Environ 70 surveillants de la maison d'arrêt de Sequedin, près de Lille, ont manifesté lundi avant la comparution immédiate d'un détenu qui avait attaqué une de leurs collègues vendredi avec une cuillère dont le manche avait été taillé.
Le procès du détenu, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Lille pour violence sur une personne dépositaire de l'autorité publique, a été renvoyé au 14 novembre.
Avant cette audience, les 70 surveillants s'étaient réunis devant le centre pénitentiaire --où travaillent environ 400 gardiens-- par solidarité avec leur collègue, qui venait de reprendre ses fonctions après un arrêt de travail de cinq mois en raison d'une précédente agression à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.