Le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré a indiqué mardi qu'il se "déporterait", c'est-à-dire qu'il ne siégerait pas, dans l'hypothèse où l'institution qu'il préside aurait à examiner le dossier de l'ancien président Jacques Chirac, dont il est proche, rapporte Le Figaro. L'un de ses frères, François Debré, figure aussi parmi les prévenus, soupçonné d'avoir occupé un emploi fictif pendant cinq ans pour lequel il a perçu plus de 100.000 euros.
Nommé à la tête des neuf Sages par Jacques Chirac, Jean-Louis Debré est l'un des plus fidèles amis de l'ancien chef de l'Etat, poursuivi dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêt".