Trois militaires français qui avaient été condamnés à de la prison avec sursis pour le meurtre d'un présumé "coupeur de route" ivoirien, Firmin Mahé, ont été condamnés mardi à verser solidairement 30.000 euros de dommages et intérêts au fils de la victime.
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Firmin Mahé avait été étouffé le 13 mai 2005 avec un sac plastique alors qu'il était transporté dans un véhicule blindé français. Trois militaires de la force Licorne avaient été condamnés le 7 décembre par la cour d'assises de Paris: le colonel Eric Burgaud, qui avait reconnu avoir transmis l'ordre que Mahé n'arrivât pas vivant à destination, à cinq ans de prison avec sursis, l'adjudant-chef Guy Raugel, qui avait étouffé Mahé, à quatre ans avec sursis et le brigadier-chef Johannes Schnier, qui maintenait la victime, à un an avec sursis. Un quatrième, qui conduisait le véhicules, avait été acquitté.