Quand les 68 agences de la Banque de France fermeront leurs portes, vendredi soir, le franc ne sera pas encore tout à fait mort. Une fois triés et rassemblés en liasses, les billets partiront à Chamalières dans le Puy-de-Dôme pour être détruits à l’imprimerie de la Banque de France.
68 camions quitteront les agences à une date inconnue, sécurité oblige. Même chose pour leur itinéraire, jalousement gardé. Une fois sur place, les billets seront placés dans une broyeuse, découpés en confettis et compactés en briques de chauffage. Chacune de ces briques, composée de 1.000 billets, terminera sa vie dans les fourneaux de la Banque de France.
4 milliards de francs dans la nature
En plus de chauffer les locaux de l'imprimerie, cette opération de recyclage permet de créer l’énergie nécessaire pour faire fonctionner les planches à billets... en euros cette fois.
Environ 300 millions de francs devraient être récupérés par la Banque de France. Une somme dérisoire comparée aux 4 milliards de francs présents dans la nature.