"Je suis venu exprimer à la communauté éducative, à l'ensemble des parents d'élèves, la solidarité, l'amitié et l'affliction du gouvernement et du président de la République." Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon s'est rendu samedi au collège de Cleunay à Rennes, quelques heures après la mort d'un des élèves dans une bagarre de récréation la veille.
"Force d'âme de l'équipe éducative"
"J'ai appelé la famille" de la victime "pour leur dire notre présence", a poursuivi le ministre, lors d'une brève déclaration à la presse. "Je suis très impressionné par la force d'âme" et "l'intelligence humaine de l'équipe éducative, très présente depuis le moment du drame pour accompagner les élèves", a-t-il salué.
Vincent Peillon a fait cette brève déclaration après être resté environ une heure dans l'établissement, fermé à la presse, où il a rencontré des membres de l'équipe éducative, et les parents et élèves qui sont venus samedi au collège pour exprimer leur chagrin. Le ministre n'a pas voulu répondre aux questions des journalistes.
"Regrets les plus vifs"
Vendredi soir, Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon avaient annoncé prématurément la mort de l'adolescent, exprimant leur tristesse alors que le garçon était encore vivant. Les ministres ont fait parvenir leurs "excuses" et leurs "regrets les plus vifs", et assurent qu'ils ont été mal informés vendredi.
Le collégien de 13 ans est décédé samedi, à la suite d'une bagarre vendredi dans un collège de Rennes. "Il y a eu deux coups de poing" et peut-être un début de "strangulation", et "la tête a peut-être heurté quelque chose", a indiqué la principale du collège, Michèle Merdy, confessant toutefois que "le scénario n'était pas clairement établi".