L’info. François Hollande a promis de créer 60.000 postes pendant le quinquennat, dont 54.000 dans l'éducation. Une décision qui en période de chômage élevé semble avoir limité la crise de vocations : les postes d'instituteurs ont été quasiment pourvus lors de la session 2014 des concours. Toutefois, dans le secondaire, il y a encore des "difficultés" de recrutements pour les maths, les lettres classiques et l'allemand, selon un communiqué du ministère de l'Education publié mardi.
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Un nombre de candidats en hausse. "Dans le premier degré, la quasi-totalité des postes ont été pourvus" alors qu'en 2013, "290 postes étaient restés vacants", indique le ministère. Ce "très bon résultat" est dû notamment à la forte hausse du nombre de candidats, et concerne "toutes les académies, y compris celles qui étaient traditionnellement les moins attractives" : pour la première fois, l'académie de Créteil dépasse le millier de lauréats et tous les postes dans l'académie de Guyane sont pourvus, "se réjouit" Benoît Hamon.
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Désamour pour certaines matières. Dans le second degré, "la reprise des recrutements s'explique là aussi par la nette augmentation du nombre de candidats". Mais "trois disciplines restent encore en difficulté : les mathématiques, les lettres classiques et l'allemand". Le ministre "se félicite du regain d'attractivité pour les métiers enseignants" et de "la confiance dans le plan ambitieux de recrutement sur cinq ans engagé par le gouvernement". Toutefois, le besoin de trouver des professeurs pousse parfois les établissements à recruter des enseignants à l’extérieur, et les notes d’admissibilité au concours peuvent être revues à la baisse.
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