Illégal. Le ministre de l’Éducation nationale a prévenu jeudi que les maires qui résistent aux nouveaux rythmes de l'école primaire pourraient être condamnés devant la justice. La raison en est simple, c'est un "choix parfaitement illégal". Et de se lancer sur France Info dans une comparaison : "Un maire qui n'ouvrirait pas le mercredi alors qu'il doit y avoir classe, c'est aussi absurde qu'un maire qui n'ouvrirait pas une école le dimanche alors que c'est un jour de vote". Benoît Hamon a également rappelé que de l'argent était versé aux communes pour financer cette réforme et qu'il n'était pas conseiller d'utiliser ces subsides pour un autre poste de dépenses.
Réforme nécessaire ? Les nouveaux rythmes scolaires permettent d'étaler le travail scolaire sur cinq matinées au lieu de quatre. Ils sont censés être mieux adaptés aux élèves, plus performants le matin que l'après-midi. Après avoir attiré l'opposition des syndicats enseignants, ils sont désormais pris pour cible par certains maires. Dans la Drôme par exemple, pas moins de 40 maires ont annoncé qu'ils n'appliqueraient pas la loi à la rentrée. Le rappel à l'ordre du ministre les fera-t-il changer d'avis ?
Rythmes scolaires : le gouvernement sort l'artillerie lourde